Dans cet article, nous allons aborder un sujet fascinant lié à la vie des astronautes dans l’espace. Vous serez surpris d’apprendre que les astronautes ne peuvent pas pleurer en raison de l’absence de gravité. Comment cela se passe-t-il et pourquoi est-ce si important pour les missions spatiales ? On vous dit tout !
L’environnement spatial sans gravité #
Tout d’abord, il est essentiel de comprendre que l’environnement dans l’espace est radicalement différent de celui sur Terre. La gravité est une force qui attire tous les objets vers le centre de la Terre, comme nos larmes lorsque nous pleurons. Lorsqu’un astronaute quitte l’atmosphère terrestre et entre dans l’espace, cette force n’existe plus, car il y a une absence totale de gravité.
Mais alors, qu’arrive-t-il aux liquides dans l’espace ? #
- Les liquides restent sous forme de sphères : en l’absence de gravité, les liquides adoptent naturellement une forme sphérique. Les gouttes d’eau, par exemple, formeront des petites billes flottant librement dans l’air;
- Surface de tension : cette forme est due à ce que l’on appelle la « surface de tension », c’est-à-dire l’effort d’un liquide à minimiser sa superficie. Sans gravité pour tirer les molécules d’eau vers le bas, elles s’attirent mutuellement et forment une sphere;
- Flottaison et déplacement : Les sphères de liquides, ainsi que tous autres objets, flotteront librement dans l’air, se déplaçant au gré de leurs interactions avec leur environnement et les astronautes eux-mêmes.
Le processus de pleurer sans gravité #
Sur Terre, lorsque nous pleurons, la force de la gravité attire les larmes vers le bas, ce qui permet à nos yeux de se débarrasser des impuretés ou simplement de manifester notre émotion à travers les pleurs. Mais dans l’espace, cela ne se passe pas ainsi !
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Les larmes restent autour de l’œil #
En raison de l’absence de gravité, lorsqu’un astronaute pleure dans l’espace, ses larmes ne peuvent pas couler comme sur Terre. Au lieu de cela, elles vont se rassembler autour de l’œil, en formant une « masse » de liquide.
Cela peut être gênant voire dangereux car :
- un excès de larmes ou de liquide pourrait empêcher l’astronaute de voir correctement ou même provoquer une irritation des yeux hypersensible ;
- les capteurs du visage situés dans les casques spatiaux pourraient être confondus par cette masse de larmes et ne pas fonctionner correctement.
Comment font les astronautes pour pleurer ? #
La solution pour les astronautes est d’essuyer manuellement leurs yeux avec un tissu absorbant, qui captera les larmes avant qu’elles ne s’amassent autour des yeux. Certains pourraient également retenir leurs émotions pour éviter cela.
Les conséquences pour la mission et le moral des astronautes #
En plus du danger physique mentionné précédemment, il y a un impact psychologique majeur à ne pas pouvoir pleurer librement dans l’espace. Pleurer peut être considéré comme une soupape de décompression pour les émotions que chacun ressent lors d’une mission spatiale. Or, sans cette possibilité, les astronautes doivent trouver d’autres moyens d’exprimer et de gérer leurs sentiments.
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Des solutions alternatives pour le bien-être mental #
- Le soutien psychologique : Les agences spatiales fournissent un soutien psychologique aux astronautes pendant toute la durée de leur mission, par exemple à travers des appels téléphoniques réguliers avec des membres de leur famille ou des amis;
- La créativité et l’expression artistique : Beaucoup d’astronautes disposent d’un espace personnel où ils peuvent exprimer leur créativité, que ce soit en dessinant, en jouant de la musique ou en écrivant;
- L’exercice et la relaxation : Les astronautes ont également accès à des installations spécifiques pour pratiquer des activités sportives et de détente, comme le yoga ou la méditation, dans leur vaisseau ou la Station spatiale internationale (ISS).
Ainsi, en dépit de l’apparente absurdité du fait que les astronautes ne peuvent pas pleurer dans l’espace, il s’agit en réalité d’un phénomène vraiment fascinant qui témoigne de l’incroyable adaptation dont doivent faire preuve ces hommes et femmes travaillant hors de notre atmosphère terrestre.
